Johannes Brahms

Barbara Hendricks

Soprano

Roland Pöntinen, Piano

Programme

  • 1 Wir wandelten op. 96 n° 2
  • 2 Alte Liebe op. 72 n° 1
  • 3 Das Mädchen spricht op. 107 n° 3
  • 4 Immer leiser wird mein Schlummer op. 105 n° 2
  • 5 Meine Liebe ist grün op. 63 n° 5
  • 6 Von ewiger Liebe op. 43 n° 1
  • 7 Der Tod, das ist die kühle Nacht op. 96 n° 1
  • 8 Ständchen op. 106 n° 1
  • 9 Mädchenlied op. 107 n° 5
  • 10 Sommerabend op. 84 n° 1
  • 11 Der Kranz op. 84 n° 2
  • 12 Liebestreu op. 3 n° 1
  • 13 Der Jäger op. 95 n° 4
  • 14 Von waldbekränzter Höhe op. 57 n° 1
  • 15 Wenn du nur zuweilen lächelst op. 57 n° 2
  • 16 Es träumte mir op. 57 n° 3
  • 17 Ach, wende diesen Blick op. 57 n° 4
  • 18 Unbewegte laue Luft op. 57 n° 8
  • 19 Der Ganz zum Liebchen op. 48 n° 1
  • 20 Vergebliches Ständchen op. 84 n° 4
  • 21 Wie Melodien zieht es mir op. 105 n° 1
  • 22 Salamander op. 107 n° 2
  • 23 Agnes op. 59 n° 5
  • 24 Therese op. 86 n° 1
  • 25 Feldeinsamkeit op. 86 n° 2
  • 26 Wiegenlied op. 49 n° 4
  • 27 Botschaft op. 47 n° 1

Informations techniques

Durée totale : 61’40

Digipak deluxe

Livret 28 pages, texte de Stéphane Barsacq
Textes et livrets en français, anglais et allemand

Enregistré en 2002 et 2007

Sortie commerciale : 15/04/2013

Référence : ARV-011

Code barre : 54250019971113

Johannes Brahms

Lieder

20
JOHANNES BRAHMS-----------JOHANNES BRAHMS

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le lied n’était pas un genre de composition de second ordre pour Johannes Brahms (1833-1897). Il en a en effet composé plus de 200 de son vivant, avec une régularité surprenante dans la production, essentiellement étalée entre 1851 et 1888. Contrairement à son maître et ami Schumann ou à Wolf qui eurent des ‘année lieder’, le lied est donc omniprésent dans la production musicale de Brahms et constitue souvent un pôle complémentaire avec sa musique instrumentale, servant de modèle à une atmosphère ou à un thème qu’il reprendra plus tard.

Pour choisir ses textes, Brahms est généralement guidé par l’ambiance ou le message d’un poème, plus que par sa perfection formelle ; c’est sans doute la raison pour laquelle il a peu mis en musique Goethe, dont il disait que les poésies « sont toutes si accomplies qu’on ne peut pas leur ajouter de musique ». Brahms préférait donc mettre en musique des poésies suggestives, estimant que le lied devrait avoir quelque chose à dire, quelque chose que les mots seuls ne suffisaient pas à exprimer. Et si chez certains compositeurs, les mots inspirent la musique, Brahms les utilise pour rendre une atmosphère et souvent témoigner de sa propre expérience. En effet, son thème favori fut bien entendu l’amour, sous toutes ses formes et évoquant donc la joie, l’optimisme, mais aussi la nostalgie, la perte, la résignation, le souvenir… en un mot : l’amour universel. On retrouve dans ces lieder des symboles profonds de sentiments vécus, d’expériences personnelles authentiques de Johannes Brahms ; écarté entre romantisme et classicisme, il donne à entendre dans ses lieder une musique personnelle, incroyablement pure et accomplie.

Depuis des années, Barbara Hendricks transmet son amour du lied, en concert et au disque. Après Schumann, Schubert, Beethoven, après les mélodies espagnoles et celles de Poulenc, c’est au tour de Brahms d’être sublimé dans ce disque de la soprano suédoise, magnifiquement accompagnée au piano par son complice Roland Pöntinen.