Giovanni Battista Pergolesi

Barbara Hendricks

Soprano

Ulrika Tenstam

mezzo-soprano

Drottningholms Barockensemble

Programme

Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736)

  • 1-12 Stabat Mater per soprano, alto, archi e continuo
  • 13-16 Orfeo, Cantata da camera

Informations techniques

Durée totale : 51’22

Digipak deluxe

Livret 44 pages, texte de Patrick Barbier Textes et livret en français, anglais et allemand

Enregistré en 2009

Sortie commerciale : 01/09/2009

Référence : ARV-007

Code barre : 54250019971076

Giovanni Battista Pergolesi

Stabat Mater

20
GIOVANNI BATTISTA PERGOLESI-----------GIOVANNI BATTISTA PERGOLESI

Dès sa création, le Stabat Mater de Pergolèse va devenir l’emblème de la perfection et de la force expressive de la musique italienne du 18è siècle. Pergolèse va connaître une gloire posthume, et inaugurer ainsi le mythe du jeune musicien de génie trop tôt disparu!

Commandé en 1735, ce Stabat Mater devait remplacer celui d’Alessandro Scarlatti, chanté chaque année en l’église de Sainte Marie des Sept Douleurs à Naples, et qui était considéré comme passé de mode. En effet, le début du 18è siècle vit une évolution des goûts, et les musiciens napolitains estimaient que le langage baroque avait épuisé ses capacités d’expression. Ils recherchaient donc des mélodies plus simples, des enchaînements harmoniques inattendus et une rythmique souvent syncopée.

Avec son alternance de duos vocaux et de parties solistes plus lyriques, cette œuvre est l’exemple parfait du mélange des deux styles : le stilo antico (voulu par l’église) et le stilo moderno (profane), mais elle reflète aussi l’influence d’éléments profanes. Ample, déclamatoire, décoratif, le Stabat Mater de Pergolèse fit l’objet de nombreuses copies manuscrites, de traductions, d’adaptations et connut, dès sa création, une large diffusion dans l’Europe des Lumières, de Paris à Copenhague.

D’un autre côté et dans le plus parfait style de l’opera seria, Orfeo est un bijou de cantate de chambre ; 2 récitatifs précèdent deux magnifiques arias, révélant l’autre facette de Pergolèse, celle d’un grand compositeur d’opéra.

En 1976, Barbara Hendricks découvrait le Stabat Mater à l’occasion d’un remplacement au pied levé à Paris. Très impressionnée par cette œuvre, elle ne l’a pourtant plus jamais chantée, avant de la reprendre en 2007 pour des concerts au Maroc en en France. Depuis ce moment, ce Stabat fait partie intégrante de son répertoire et elle l’a emmené de la Suède au Japon, toujours avec la parfaite complicité de la mezzo Ulrika Tenstam et de l’Ensemble Baroque de Drottningholm.